L’apport de l’ architecte géobiologue (article publié dans « La géobiologie et vous » avec l’aimable autorisation de l’éditeur)

L’apport de l’ architecte géobiologue (article publié dans « La géobiologie et vous » avec l’aimable autorisation de l’éditeur)

Quel est le rôle de l’architecte “tout court”?

C’est un professionnel à votre écoute pour concevoir avec vous un lieu de vie de qualité qui corresponde à vos  exigences et attentes, qui vous donne un sentiment d’ harmonie et vous ressource.

Tout architecte intervient et s’assure selon trois missions principales :

la première concerne le projet architectural dont l’aboutissement administratif est le permis de construire – Son intervention est d’ailleurs obligatoire pour le dépôt de permis de construire d’habitation de plus de 170 m2 hors œuvre net (surface des murs comprise);

La suivante concerne la définition du projet par des plans et descriptifs  jusqu’à l’assistance aux choix des entreprises et la passation des marchés de travaux;

La dernière concerne le suivi du chantier et l’assistance à la réception des travaux.

Pourquoi un architecte s’interesse t’il à la géobiologie ?

Cela fait généralement partie d’un parcours de vie en rapport avec les préoccupations de la société; la crise pétrollière de 1974 a donné naissance à l’architecture bioclimatique , l’accent étant mis sur la maximalisation de confort technique en minimisant les dépenses énergétiques; de la prise de conscience  des capacités limitées de la terre à fournir de l’énergie fossile, on en est venu à celle  des autres dommages qu’elle est en train de subir et notammment sa destruction à grands feux ( de la forêt amazonienne en premier lieu,” le poumon de la terre” ) La détérioration de l’environnement et ses implications pour l’homme, particuliérement sur sa santé, ont pris alors le relais, d’oû  la bioconstruction comme réponse  ciblée possible. Au plan de la société ces préoccupations environnementales sont à l’origine de la démarche HQE, sous tendue par la notion de développement durable.

La sensibilité de plus en plus aigue à l’ environnement dans tous ses aspects, amène naturellement à la géobiologie qui  met l’accent sur le caractère vibratoire des choses et formes de notre environnement. Bien entendu cette évolution n’est pas aussi  linéaire !

Qu’apporte donc la compétence géobiologie ?

Le démarche architecturale s’inscrit dans un contexte à multiples facettes ; l’une des plus importantes est, sans nul doute, la prise en compte du terrain .

La mission de l’architecte devrait nécessairement commencer par l’assistance au choix du terrain d’autant plus s’il est géobiologue. Outre les contraintes administratives, il est le plus à même de donner un avis motivé sur le milieu général, le micro-climat, l’orientation, la pente, les masques éventuels (ombres portées de bâtiments, par exemple, empèchant la pénétration de la lumière dans la construction projetée et la vue) – éléments d’une démarche bioclimatique- les ondes de forme émises par les éléments du paysage, les lignes électriques, les accidents géobiologiques tel que les failles, les différents réseaux telluriques et donc les qualités vibratoires du lieu . Il pourra, à cette occasion, inciter son client  à exercer son ressenti en passant du temps sur le terrain convoité et le conseiller sur le choix d’autres professionnels . Faire une enquête sur le passé du terrain peut s’avérer nécessaire en cas de doute.( à noter :  la démarche sur le terrain du géobiologue et de l’expert en FengShui sont très semblables. Il s’agit de tenir compte du perceptible comme du “non immédiatement perceptible”)

Car, bien entendu, cette approche du lieu n’exclue en rien l’intervention d’autres professinnels* tel qu’un autre géobiologue (pour confirmation ou une autre mission) et d’un géologue à qui l’on confiera une “Etude de Sol” permettant d’éprouver la consistance du sol et de pré-dimensionner les futures structures; Cette Etude de Sol (le sous-sol en l’occurrence) n’est pas à négliger et devrait être un préalable à la conception même; en effet, la pénurie de terrain dans certaines zones aboutit à la vente de terrain de mauvaise qualité structurelle ce qui a une influence directe sur la conception même de l’ouvrage voir sur la non faisabilité de l’opération. Et il ne suffit pas d’une étude sur le terrain d’à côté ! attention aux surprises!

Une telle étude pour une maison individuelle est de l’ordre de 1500 Euros.

Une fois le terrain choisi, et après avoir reconnu le lieu dans toutes ces composantes, il s’agit de recenser  l’ensemble des caractéristiques exploitables pendant la phase de conception dont quelques unes sont le propre des architectes-géobiologues. (Architectes ou Maître d’œuvre)

–           La meilleur implantation possible – si on à le choix – du point de vue des échanges entre la terre et le ciel (échanges cosmo-telluriques dans le jargon!)

–           Les emplacements possibles de l’éventuelle Pierre de fondation; ( elle permettra de réguler les échanges pendant la construction notamment )

–            Les emplacements possibles du foyer. (localisation des “points flamme”)

–           Les réglages éventuels du terrain à effectué avant les travaux (notamment la correction des failles).

–           Les caractéristiques héliocentriques du lieu – c’est à dire la course solaire selon les saisons en rapport avec la lattitude (voir livre Bonvin-Montercy )

Ces dernières caractéristiques  ont non seulement un intérêt bioclimatique (construire avec le climat dans un but d’économie d’énergie ) mais sont indispensables pour la réalisation éventuelle des tracés régulateurs (voir article Raymond Montercy). Ces tracés permettant le dimensionnement des formes en général et du futur ouvrage en particulier mais aussi son orientation et son activation, en d’autre termes les tracés permettent  la mise en harmonie vibratoire de la construction sur son support.

Les aspects vibratoires sus mentionnés, permettent souvent de valider des élements symboliques;  le symbolisme amène donc à la géobiologie et réciproquement. Vous l’aurez compris l’architecte géobiologue a une culture où la dimension symbolique est très présente et toutes les propositions qu’il fait au Maître d’ouvrage bénéficient de cette arrière plan; on peut même aller jusqu’à parler de dimension sacrée dans la mesure où il s’agit bien de mettre, par le bâti, en relation le ciel et la terre , dimension que l’on retrouve, d’un point de vue historique, dans tous les édifices tournés vers le divin. Aider à retrouver cette dimension sacrée dans tous les actes de la vie et ici plus particulièrement celui de construire, puis d’habiter n’est ce pas une belle voie de travail?

De la qualité d’écoute de l’architecte dépendra en bonne partie la réalisation de la phase suivante particulièrement importante : la phase de conception-création proprement dite. C’est sur la base de  l’ensemble des caractéristiques répertoriées précédemment , d’outils (géométrie, tracés régulateurs) ainsi que des souhaits et contraintes  donnés par le Maître d’ouvrage que l’architecte pourra travailler à la création d’un milieu qui favorise la santé et permette l’ épanouissement de la vie dans toutes ses dimensions.

Du virtuel, il faudra alors mettre au point le projet de construction pour passer au concret de la réalisation.

Là encore l’architecte géobiologue, sensibilisé à l’aspect vibratoire des choses, pourra conseiller son client sur le choix des matériaux, matériels et énergies, en s’aidant, éventuellement, des critéres de la HQE ; il pourra au besoin les renforcer de ses propres critéres de géobiologue notamment quant’à l’electricité (voir articles  JPL et HQE)

L ‘architecte géobiologue pourra conseiller utilement sur l’emplacement et la mise en œuvre d’éléments techniques comme les panneaux solaires et d’autres particulièrement importants en bioconstruction, comme  la prise de terre ou la fosse sceptique.

Hypersensible à l’environnement, l’architecte géobiologue, est confronté dans son rôle de conseil aux contradictions et paradoxes qui surgissent de tous ces choix qui ne peuvent donc qu’être que circonstanciels ; il n’y a pas de solution unique.

Viendra ensuite le moment de la construction; à l’ouverture du chantier, l’architecte pourra poser une “Pierre de fondation” (selon les circonstances et en fonction du temps) dont nous avons parlé plus haut.

Il pourra aussi mettre le chantier sous protection énergétique.

Pendant la phase chantier, Il veillera à la bonne mise en œuvre des matériaux et matériels en appliquant là encore , la démarche HQE sur les cibles choisies.

Enfin l ‘architecte géobiologue pourra conseiller utilement sur les moyens de bien vivre avec les énergies  et notamment l’électricité, et l’eau .

Pour conclure, puisque nous parlons de vibrations et d’énergies c’est finalement l’intention avec laquelle on fait les choses qui est déterminante.

* L’architecte a pu être comparé à un chef d’orchestre qui connaît tous les intervenants  et leur compétence dans l’acte de bâtir. Il ne maîtrise pas nécessairement lui-même l’ensemble des outils et techniques dont nous parlons ici mais il les connaît et peut proposer l’intervention d’autres spécialistes et travailler en concertation avec eux (géobiologue, spécialiste des tracés, ingénieur en électricité ou autres fluides )

Pourquoi choisir un architecte-géobiologue ?

L’architecte-géobiologue est un professionnel qui maîtrise, en plus de sa compétence de base – la création spaciale, conception en plan et en volume de lieux de vie – toutes les composantes de la construction “bio” ; il est donc en mesure de les intégrer pleinement dans son travail. En particulier, il connaît les conséquences vibratoires, ayant donc une influence sur le vivant, d’élements techniques qui dans une démarche de bioconstruction ou HQE “normale” ne seraient pas prises en compte. Dans sa démarche, il promeut le respect de la Terre, de soi et des autres.

Si mon architecte n’a pas la compétence géobiologie, comment faire pour intégrer cette démarche?

Il faut passer un contrat avec votre architecte qui précise ses missions exactes et qui inclus la possibilité, pour vous, de recourir à d’autres intervenants  avec lesquels il devra faire équipe; ou mettre une clause, dans son contrat, l’obligeant à tenir compte et travailler à partir des avis et éléments qui lui seront transmis par d’autres spécialistes, comme il en a d’ailleurs l’habitude pour certains éléments techniques.

Vous passerez alors d’autres contrats avec un géobiologue et un spécialiste des tracés par exemple. Si votre architecte est suffisamment ouvert, l’intervention de ces autres professionnels devrait enrichir son travail et lui être une expérience profitable.