Comment aborder la bioconstruction ?

Rénovation en béton de chanvre - 2005
Rénovation en béton de chanvre – 2005

Que recouvre la notion de “bio” ?

L’acception la plus courante de cette notion est celle initiée, notamment, par Nature et Progrés en Belgique et Terre Vivante en France à partir de l’agriculture et l’alimentation : Le “bio” a, alors, une forte connotation santé et écologie.

En construction cela veut dire employer des matériaux qui respectent et préservent la santé et l’environnement en étant le moins énergivore et pas ou peu toxiques pendant tout leur “cycle de vie”.

Telle n’a pas été la première acception ; Suite à la crise pétrollière de 1973, dans le domaine de la construction est apparue la “bioclimatique”. Il s’agissait de maximaliser le confort “technique” en minimisant les dépenses énergétiques, les matériaux étant utilisés du seul point de vue de leurs perfomances techniques; Se positionner dans l’environnement (environnement étudié de manière scientifique) , sous nos climats, voulait dire, et veut toujours dire, minimiser les pertes d’énergies et  tirer du milieu des énergies sous formes passives (solaire) ou actives (panneaux solaires, pompes à chaleur …)

Depuis, sont promues les énergies renouvelables par des organismes publics comme l’ADEME (subventions possibles) et par des associations comme le CLER (comité de liaison des énergies renouvelables) qui regroupe des associations locales comme l’ASDER ( en Savoie) Prioriterre (en haute Savoie). Ces considérations techniques aménent, parfois, à privilégier en les subventionnant des solutions qui posent des problèmes de santé, comme le photovoltaïque relié au réseau ( forte pollution électromagnétique de l’onduleur).

Depuis quelques années, la démarche HQE se propose, avec ses 14 cibles, d’intégrer les préoccupations environnementales, bioclimatiques et de santé. Les projets sont étudiés selon l’ensemble de leur “cycle de vie” de manière extrêmement technique.

La géobiologie apporte, elle, un point de vue énergétique et sensible dont la partie la plus connue concerne les “réseaux telluriques”; Pour la géobiologie, il s’agit, principalement, de faire en sorte que l’homme soit en harmonie entre ciel et terre ; du ciel on ne peut que recevoir des énergies dites “cosmiques”, de la terre on reçoit des énergies dites “telluriques”; La géobiologie se propose de corriger ces dernières selon qu’elles sont en excés ou en défaut par rapport aux premières, les énergies cosmiques.